L’INITIATION DE CAMILLE- Chapitre 7
Chapître 7 - Le doigt de Serguei ROSTOV Le jour du rendez-vous arriva enfin. Je l'attendais avec un mélange d'impatience et de crainte. Ce Serguei Rostov m'effrayait. Encore plus que ce client, j'avais peur de la réaction de Monsieur si j'échouais dans ma mission d'assistante « consentante ». Le chauffeur de Rostov, m'appela pour m'indiquer qu'il était au pied de l'Hôtel Saint Just. Je descendis l'escalier pour aller l'accueillir. J'avais pris plusieurs jours pour trouver ma tenue. Mais j'étais certaine de l'effet qu'elle produirait sur un homme tel que j'imaginais Rostov. J'avais choisi une petite robe noire satinée très évasée. Un peu comme une robe de mariée mais qui m'arrivait à mi-cuisse. Autant le bas était évasé, autant le haut était très près du corps. Les manches étaient façonnées d'une dentelle noire délicate, qui se prolongeait sur le décolleté. Derrière la robe se fermait avec une petite série de bouton nacrés qui donnait à l'ensemble une certaine candeur à la robe. Je séparais par une fine ceinture en cuir rouge le haut du bas pour marquer ma taille. C'était la seule touche de couleur. J'avais poussé également cet esprit d'ingénuité dans le choix de mes escarpins. Bien entendu noirs vernis, à talons très haut de 12 centimètres, mais terminés par une boucle qui venait enserrer mes chevilles. Je portais en dessous un string très serré pour contenir mon clito, une guêpière noire dont la dentelle du soutien-gorge apparaissait à travers le haut ajouré de ma robe. Et bien entendu, je portais des bas nylons noirs comme me l'avait demandé Monsieur. J'avais en revanche choisi de mettre des bas noirs à couture pour rajouter une touche très sexy, contrastant avec le côté innocent de ma tenue de demoiselle d'honneur. J'ouvris la lourde porte d'entrée de l'Hôtel Saint Just et accueilli de quelques mots de russe Serguei Rostov qui descendait de sa limousine noire. Rostov était de petite taille, trapu. Un visage typiquement russe avec de pommettes saillantes et des petits yeux vifs rapprochés. Instinctivement je regardais ses mains. Je savais qu'elles seraient sous ma robe dans quelques minutes. Je vis des mains courtes avec de gros doigts. Il me dégoutait d'emblée. Mais, je voulais être à la hauteur des attentes de Monsieur. Rostov me fit un sourire carnassier. Celui d'un chasseur qui vient de trouver sa proie. Il me félicita de mon russe en me demandant où j'avais appris à parler ainsi. Je lui expliquais avec un large sourire que ma mère était russe et qu'elle avait épousée un Français. Vous avez le meilleur des deux origines Mademoiselle. La détermination des slave mélangée à l'élégance des femmes françaises. Je savais déjà à cet instant que j'avais ferré le poisson. Je précédais Rostov dans les grands escaliers de pierre de l'Hôtel Saint Just. Je sentais son regard sur moi qui me détaillait. Je senti un moment qu'il ralentissait et en me retournant je vis qu'il avait 3 marches de retard sur moi. Je compris alors sa stratégie. Ce vicieux essayait de voir sous ma robe. Certainement de voir si je portais ou non des bas nylons. Car pour un esprit rustique comme le sien, nylon noir à couture équivalait à bas couture noir. Et en l'espèce, il avait raison. Le jeu commençait donc. He bien, jouons Monsieur Rostov ! En haut de l'escalier, je fis tomber volontairement mon trousseau de clef qui m'avait permis d'ouvrir la porte d'entrée. Je me penchais pour les ramasser les clefs, les jambes bien tendues et délicatement rapprochées. La vue pour Serguei Rostov devait être phénoménale. Une belle paire de jambes, juchées sur des talons aiguilles. Les plis d'une robe satinée qui ondulent, en laissant découvrir le haut des bas à couture et peut-être même les attaches des jarretelles de ma guêpière. Je prolongeais le moment quelques secondes. Suffisamment pour qu'il voit bien, mais pas trop pour que l'ambigüité d'une innocence présumée, soit maintenue. Je passais la main, délicatement en me retournant sur les pants arrière de ma robe, en m'excusant en russe de ma maladresse. Je vous assure que certaines maladresses sont un plaisir pour celui qui en est le spectateur, me dis Rostov. Rostov était donc plus fin que je ne l'avais imaginé. Il s'exprimait avec beaucoup plus de finesse que son physique ne le laissait supposer. Monsieur accueilli chaleureusement Rostov en anglais. Il était convenu que je traduirai en russe quand Monsieur parlerai en français. Sauf bien entendu, si les propos de Monsieur s'adressaient à moi. Une fois les cafés servis, le jeu commença en se déroulant comme Monsieur me l'avait fait répété. La pièce était en place et les acteurs prêts à jouer leur rôle respectif. J'avais amené, avec un peu d'angoisse cette fois-ci les diamants, les vrais. Il y en avait pour des dizaines de milliers d'Euros sur ce plateau. Rostov commentait, posait des questions. Je manipulais les diamants avec mes longs doigts aux ongles vernis rouge. Jusqu'au moment où je sentis la paume de la main de Serguei Rostov se poser sur le haut de ma jupe au niveau de ma ceinture. Vous faites parfaitement votre travail, me dis Rostov en russe Merci pour ce compliment Monsieur Rostov Je vois que vous êtes très investie, et que vous prenez toutes les taches à réaliser avec coeur Oui, j'ai à coeur de satisfaire Monsieur et les clients de Monsieur A ces mots Rostov, compris que le chemin était ouvert. Sa main caressa doucement mes fesses à travers ma robe. Il arrivait en même temps à poursuivre la conversation avec Monsieur en anglais. La main de Rostov quitta un instant le contact satiné de ma robe. Pour réapparaitre quelques secondes plus tard, sur mes jambes. Il commença à caresser mes bas nylon. Instinctivement, je serrais les jambes. Ce poste est nouveau pour vous, n'est-ce pas ?. Est-ce que tous ces aspects de celui-ci vous conviennent Mademoiselle ? me dis Rostov, comme pour avoir mon aval sur la poursuite de l'exploration de mon intimité. Nous pouvons poursuivre la présentation telle qu'elle a commencée Monsieur Rostov, lui dis-je sans hésiter. Rostov avait avec cette phrase, un véritable visa pour poursuivre ses investigations. Soudain je sentis son pouce appuyer sur la raie de mes fesses, et immédiatement un doigt essayer de rentrer dans mon anus. Malgré ma surprise, je poussais sans hésitations mes fesses vers l'arrière en les tendant bien vers ce gros doigt. Je voulais en terminer, même si je dois l'avouer la situation ne me laissait pas indifférente. Est-ce que tout va bien, me dit interrogateur Monsieur, en français Je pense que la vente va pouvoir se conclure Monsieur, répondis-je, tout en sentant le doigt de Rostov continuer à s'agiter d'avant en arrière. - Ty krasivaya shlyushka ! Me dit Rostov en russe - chtoby u nego byla shlyukha, yemu nuzhen ublyudok, lui répondis-je du tac au tac Rostov fut interdit quelques secondes en écoutant ma réplique. Et soudain, il retira son gros doigt, me claqua les fesses en explosant de rire. La vente est conclue Douchka !! Va chercher la vodka pour fêter ça ! Le sang russe coule dans tes veines, ça se voit. Tu sais céder du terrain pour t'assurer de la victoire. Tes ancêtres ont dû contribuer à la défaite de Napoléon. Dit-il en riant de sa propre blague. Et en anglais, il dit à Monsieur : Vous avez une assistante étonnante, un cerveau juché sur des talons aiguilles. On ne peut pas lutter. C'est une stratège hors pair cher Monsieur. La suite du rendez-vous n'a pas beaucoup d'intérêt sauf le débriefing avec Monsieur, qui me demanda de lui traduire ce que j'avais dit pour provoquer cette hilarité chez Rostov. Je lui traduisis les deux phrases de notre échange en russe qui avait tout déclenché : Rostov : Tu es une belle salope ! Moi : Pour qu'il y ait une salope, il faut un salaud, avais-je répondu du tac au tac Monsieur était stupéfait. Vous avez osé parler ainsi à Rostov, me dit-il avec un mélange d'incrédulité. Une pointe d'admiration émergeait de ses propos, et encore plus facilement puisque désormais la vente était conclue. Ce à quoi je répliquais à Monsieur en quittant la pièce avec un certain panache : Il avait un de ses gros doigts de paysan russe planté dans mon anus. J'ai estimé que nous étions suffisamment intimes pour échanger ces propos et pousser ainsi la conclusion de cet entretien de vente. Ai-je eu tort Monsieur ? Monsieur était interdit. C'est la seule fois que je le vis ainsi. En me retournant, je vis un sourire de complicité sur ses lèvres. J'avais gagné la bataille et peut être bien la campagne de Russie….https://divineva.com/forum/nos-histoires-coquines-23/l-initiation-de-camille-chapitre-7-50424
