L’INITIATION DE CAMILLE- Chapitre 5
Ma nouvelle garde de robe Le lendemain matin, comme convenu, Alice frappa a ma porte à 8H sonnante. Je n'avais aucune habitude de me lever si tôt. J'étais totalement endormi. Elle frappa de nouveau. -Merde, merde, me dis-je intérieurement J'avais dormi nu dans mes draps de soie. Inévitablement au réveil, comme tous les garçons, j'étais au garde à vous, le sexe bien dressé. Pas de pyjama. Comment faire ? Alice frappait de nouveau et manifestement elle s'impatientait. Tant pis, je pris la nuisette qui était à côté de moi, la mettait devant mon sexe et couru vers la porte d'entrée. Alice était sur le palier, chargée de sacs de shopping Ha, je vois que tu apprécies la petite nuisette rose, dis Alice malicieusement Non, non, mais je n'ai pas de pyjama et quand tu as frappé, j'étais nu Oui, oui, je vois quand même que tu l'apprécies cette nuisette ! Dit-elle tout en regardant mon sexe qui émergeait fièrement à travers le tissu. Je te comprends, je raffole moi aussi de toutes ces matières soyeuses. Elle poursuivit Allez, file sous ta douche, la coiffeuse et la manucure arrive à 9H. Il faut que tu sois prêt et que l'on fasse avant les essayages de ce que je t'ai acheté. Je sors de la douche après quelques minutes. Je n'ai aucun vêtement, donc j'enroule autour de mes hanches la serviette de bains. Je me présente ainsi à Alice. Elle me tend une sorte de grande culotte en Lycra noir. - Ca commence mal, je vais pas mettre ça ! dis-je - Fais-moi confiance, tes pantalons vont être très près du corps et je ne pense pas que Monsieur apprécierai de voir l'élastique d'un de tes vieux slips, dit-elle en riant - Ils ne sont pas vieux mes slips, dis-je en grommelant -Chut ! dit Alice en m'interrompant. Si tu discutes tout, on n'a pas fini. Allez, mets le, je me tourne. Me voilà ridicule dans cette culotte devant Alice Je t'ai acheté de quoi tenir la semaine. Après on verra. Tu as 5 chemises, plutôt des chemisiers, compte tenu du boutonnage à l'envers. Et deux pantalons taille haute. Et deux paires de chaussures et des sous-vêtements en quantité suffisante pour un usage quoitidien. Je regardais les chemisiers. Il y en avait de toute sorte. Mais franchement aucun n'était vraiment masculin. Certains étaient en soie, d'autre en satin avec des manches légèrement bouffantes. Tout était très mode, très élégant mais pas vraiment masculin Tu n'as rien trouvé de plus masculin ? dis-je Allons, allons, je pensais que nous étions d'accord. Et surtout que tu avais bien accepté les conditions de Monsieur. Cela va mettre en avant ton côté métrosexuel certes. Tous ces vêtements sont des vêtements de marque, crois-moi. Tu entres dans un nouvel univers, celui de la mode. Mais tu peux toujours renoncé. A toi de me dire, mais si c'est le cas c'est maintenant ! Alors, que décides-tu ? En guise de réponse, je me résolus à enfiler le premier chemisier, couleur ivoire, un peu satiné. De toute façon, je n'avais pas le choix, j'étais quasi à la rue. Intérieurement, je devais admettre que la sensation du tissu était agréable sur la peau. Voir même très agréable. Mon sexe, recommençait à gonfler. Cela n'échappa pas à l'oeil avisé d'Alice. Mon sexe était parfaitement dessiné par le fin tissu de ma culotte en Lycra. Tu grognes mais ton corps parle pour toi, dit-elle en pointant son index vernis de rouge à ongle brillant vers mon sexe. Allez, Le pantalon maintenant, dit Alice. Il s'agissait d'un pantalon noir. Très étroit en bas et légèrement fendu au niveau des cheville. Mais le haut, ce fut la surprise. Le pantalon se fermait sur le côté au niveau de la hanche. Pas de fermeture éclair devant. Mais comment vais-je faire pour aller aux toilettes. ? Mais tu vas faire assis. C'est beaucoup plus hygiénique de toute façon ! Je me résolus à enfiler ce pantalon. Il m'allait parfaitement. La fermeture sur le côté était perturbante. Et la petite ceinture pour finir, dis Alice, toujours aussi satisfaite de ses achats Clairement la ceinture était aussi une ceinture de femme. Discrète noir en cuir mais si fine, délicatement terminée par une boucle dorée. Pour les chaussures, je t'ai acheté des mocassins noirs avec une boucle dorée. Là, il faut admettre que c'était à peu près neutre. Sauf qu'avec ce pantalon assez court au niveau des chevilles, cela rendait la chaussure beaucoup plus féminine. J'essayais d'enfiler les chaussures. Ça passait mais un peu difficilement. Mais suis-je bête, je t'ai pris des chaussettes. Sèche toi un peu les pieds et met ça ! Alice me présenta, une paire de chaussettes en nylon, que les femmes appellent le plus souvent des mi-bas. Je ne vais quand même pas mettre ça ! dis-je Alors pour le coup, je trouve que tu exagères. Beaucoup d'homme d'affaires en porte et puis pour aujourd'hui j'ai choisi une couleur beige donc invisible. Et pour finir, Alice me fit enfiler un petit blazer lui aussi assez court, qui m'arrivait aux hanches. Alors dis-moi en me faisant pivoter devant le grand miroir Clairement c'était une métamorphose. Rien à voir avec Camille le jeune étudiant de la veille. Mais, je dois dire que le résultat était finalement assez réussi. Il fallait que je m'assume ainsi. C'était ça l'enjeu. Et ce n'était pas gagné ! La coiffeuse et la manucure arrivèrent à ce moment de mes constats un peu perturbés. En voyant entrer ces deux jolies jeunes femmes, je fus honteux de ma tenue. Mon ego en pris un coup. De leur côté elles avaient un oeil professionnel et ne firent aucun commentaires déplacés Bien, voilà notre assistant que nous devons relooké. Dit la coiffeuse. Alice qu'as-tu imaginé comme coupe ? Visiblement mon avis ne comptait pas. Elles discutaient ensemble sans se soucier de moi Une coupe au carré juste au-dessus des épaules, il a une belle chevelure ? dit la coiffeuse Oui, un carré c'est parfait, confirma Alice Peut-être une franche, ça revient à la mode, proposa la coiffeuse Non quand même pas, il faut que Camille reste masculin pour sa vie hors du bureau, affirma Alice Ou alors un carré et devant je laisse deux mèches un peu plus courtes. Cela donnera une bonne symétrie à l'ensemble, renchérit la coiffeuse. On me fit asseoir et sans mon avis ni mon aval, la coiffeuse commença sa coupe. Pendant ce temps, la manucure s'occupait de mes ongles Vous avez de la chance, vous avez de belles mains et des doigts fins. Beaucoup de femmes en seraient jalouses si elles vous voyaient, observa la manucure. Et des ongles déjà bien dessinés. Je vais un peu travailler cela, mais je n'ai pas beaucoup à faire. Est-ce que je mets des faux ongles Alice ? Comment ça des faux ongles me dis-je. Je commençais à remuer sur mon fauteuil. Alice intervint Non pas de faux ongles, juste un vernis transparents pour unifier le tout. Du vernis ? Mais où avais-je mis les pieds ? Impossible d'arrêter cette machine infernale ! Déjà la coiffeuse s'était emparée du sèche-cheveux, et je compris après qu'elle me faisait un … brushing ! Ce fut enfin terminé. Alice, dans une attitude un peu théâtrale, glissa vers moi le grand miroir. Ce que je vis dans le reflet, ce n'était pas moi. Je crus voir une de mes soeurs. J'étais stupéfait ! Ça te change, mais c'est très réussi. Ça te plait ? me demanda Alice J'étais sans voix Alice, Alice… je ne sais pas. Dis-je. Et en me reprenant : c'est trop, je ne vais pas y aller. Je vais renoncer, je crois Alice voyant la situation se dégrader mis dehors en un clin d'oeil les deux femmes. Elle s'approcha de moi : Vraiment renoncer à tout cela. Réfléchis bien Camille. C'est un changement, j'en ai conscience et c'est très rapide. Mais Monsieur est ainsi, il décide et on doit excecuter. Vite. C'est comme cela ici. Tout en me parlant, elle me caressait doucement le genou. Je voyais ses ongles cheminer sur mon pantalon. Cela m'électrisait totalement. Mon sexe se remis à grossir. Alice croisa ses jambes. Habillée d'une jupe droite, je voyais tout près le nylon de ses bas. Elle vit mon regard. Tu aimes mes jambes, j'ai déjà remarqué hier. Dit-elle Je restais muet Ou plutôt est-ce le nylon de mes bas, qui te fait tant d'effet ? dit-elle à nouveau en remontant légèrement sa jupe en réajustant sa position. Ses mains avaient malheureusement quitté mes genoux Camille, ce que je peux te promettre pour le moment, c'est que tous les jours tu auras le plaisir de contempler une femme qui adore la féminité. Moi en l'occurrence. Dit-elle avec un panache plein d'humour. Et si tu es sage, je te permettrai de toucher mes bas. Dit-elle en riant Et en disant cela, elle prit ma main dans la sienne et la posa sur son genou gainé de nylon, entrouvrit légèrement ses cuisses. Touche comme c'est soyeux Elle arrêta son geste. Mais je compris clairement que c'était une invitation future. Je pris mes fonctions dès le début de l'après-midi. Incapable, que j'étais de renoncer à tout cet univers si incroyable, si inédit pour moi. Je ne vis pas les jours s'écouler tellement il y avait à apprendre. Je finis par m'habituer à mes tenues. Et je prenais presque plaisir le matin, à choisir la tenue que je porterai la journée. J'assumais de descendre dans la rue quand Monsieur me demandait d'aller lui chercher un croissant à la boulangerie. Je voyais les regards des hommes mais surtout celui des femmes, qui se questionnaient sur ce jeune homme avec une coupe de cheveux de femme, des bottines à petit talons beige en croco et un chemisier en satin. Au bout de quelques semaines, je compris que plus je me féminisais, plus Camille homme disparaissait aux yeux du public. Plus les gens étaient indifférents. Enfin presque, car désormais c'était les hommes qui me regardaient. Sur les conseils d'Alice, la troisième semaine, j'achetais un léger fonds de teint et un peu de Ricil et Eyeliner. C'était très suggéré, mais cela fonctionnait à merveille. Je pensais donner toutes satisfactions à Monsieur par mon travail et aussi mon look. J'étais loin du compte…https://divineva.com/forum/nos-histoires-coquines-23/l-initiation-de-camille-chapitre-5-50258
